Défendons l’éducation

Le système d’éducation publique de l’Alberta est pris pour cible. Nouveau curriculum problématique, compressions budgétaires, hausse du nombre d’élèves par classe : le gouvernement de l’Alberta effectue des changements dangereux qui mettent à risque le bienêtre et l’avenir des enfants.

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L’éducation publique est prise pour cible.

L’avenir de nos enfants est à risque

Compressions budgétaires

Lorsqu’il a été élu, le PCU a promis de mieux financer les écoles. Nous avons plutôt eu droit à des compressions budgétaires. Le gouvernement laisse les choix difficiles entre les mains des conseils scolaires alors que les couts augmentent.

Nous devons nous assurer que le financement accordé aux écoles augmente dans le budget de 2022. Sinon, nous continuerons à subir les mêmes répercussions :

  • Des postes d’enseignement et de soutien pédagogique sont supprimés.
  • Des programmes sont éliminés et les mesures de soutien aux élèves disparaissent peu à peu.
  • Les écoles ont besoin de réparations et d’entretien.
  • Les ressources utilisées sont vieilles et dépassées.

Apprenez-en davantage sur les compressions budgétaires en éducation publique.

Hausse du nombre d’élèves par classe

Le nombre d’élèves par classe a augmenté depuis que le gouvernement a cessé d’en suivre l’évolution et de communiquer les données à ce sujet.

De plus, nos classes nombreuses comptent un grand nombre d’élèves ayant des besoins d’apprentissage particuliers ou apprenants d’une langue seconde. Alors que les enseignants tentent de gérer un nombre grandissant d’élèves ayant des besoins importants, chaque enfant est désavantagé et les enfants vulnérables sont touchés de façon disproportionnée. Les classes comptant un plus grand nombre d’élèves constituent aussi un facteur de propagation de la COVID-19, les élèves devant s’entasser. Les élèves de moins de 12 ans ne sont pas vaccinés, ce qui les rend extrêmement vulnérables.

Curriculum

Même si le gouvernement de l’Alberta suspend la mise en œuvre d’une partie de son ébauche du curriculum, il va quand même de l’avant avec le curriculum en enseignement de l’anglais (English Language Arts), en Mathématiques et en Éducation physique et bienêtre. L’ébauche du curriculum, qui doit faire l’objet d’une mise en œuvre complète en septembre 2022, pose toujours un énorme problème :

  • Elle a été élaborée sans consultations constructives auprès d’experts en matière de curriculum, dans les matières ciblées ou en éducation.
  • Elle est surchargée d’information non pertinente et de résultats d’apprentissage qui ne traduisent pas des normes élevées de rendement scolaire pour les jeunes enfants.
  • Elle propose une approche dépassée à la technologie, ce qui augmente le risque que les finissants des écoles de l’Alberta ne soient pas préparés à évoluer dans un monde en mutation.
  • Aucune ressource, des manuels scolaires par exemple, n’a été fournie et aucune indication n’a été donnée concernant l’évaluation de l’apprentissage.

L’Alberta a une renommée mondiale en tant que chef de file dans le domaine de l’éducation. Or, cette renommée est menacée en raison des compressions budgétaires, du nombre élevé d’élèves par classe et du dangereux nouveau curriculum.

De plus, il reste à voir, parmi les matières visées par l’ébauche du curriculum dont le processus de refonte a été renvoyé à la case départ (Études sociales, Sciences, Beaux-arts), lesquelles seront mises à jour. Les enseignants doivent être des partenaires à part entière dans l’élaboration de tout nouveau curriculum destiné aux élèves de l’Alberta.

Aujourd’hui, reconnaissant son échec, le gouvernement renvoie le processus de refonte de certaines matières faisant partie du curriculum (Études sociales, Sciences et Beaux-arts) à la case départ. Toutefois, la mise en œuvre en salle de classe de plusieurs matières importantes est toujours prévue dès septembre 2022.

C’est l’entièreté de l’ébauche du curriculum qu’il faut mettre au rancart. Les enseignants doivent être des partenaires à part entière dans l’élaboration d’un nouveau curriculum. 

Pour en savoir plus du nouveau curriculum problématique, cliquez ici.

Les enseignants n’ont pas leur mot à dire

Les enseignants n’ont pas été invités à participer à l’élaboration du curriculum. Ils doivent l’être. Les enseignants possèdent les connaissances et l’expérience nécessaires pour formuler des commentaires et suggestions à propos de ce qu’ils enseignent et ainsi garantir que tous les élèves reçoivent une éducation de qualité et le soutien dont ils ont besoin.

L’élaboration du curriculum a été un processus hautement politique. Ce sont des politiciens et des amis du premier ministre qui l’ont élaboré; les enseignants et les spécialistes du curriculum n’ont pas été dument consultés ou invités à formuler leurs commentaires.

95 % des conseils scolaires ont refusé de le mettre à l’essai. Les enseignants qui participent à sa mise à l’essai n’ont pas à leur disposition les ressources ou manuels scolaires pour l’enseigner.

Les enseignants n’ont pas été invités à participer à l’élaboration du curriculum. Ils doivent l’être. Les enseignants possèdent les connaissances et l’expérience nécessaires pour formuler des commentaires et suggestions à propos de ce qu’ils enseignent et ainsi garantir que tous les élèves reçoivent une éducation de qualité et le soutien dont ils ont besoin.

DITES VOTRE MAL

L’avenir de l’Alberta est à risque

Si nous tenons à ce que l’Alberta continue à se démarquer par sa diversité et son innovation, la diversité et l’innovation doivent faire partie de l’éducation que reçoivent nos enfants. Les modifications apportées au curriculum mettent à l’écart les enjeux touchant les communautés LGBTQ2S+, les pensionnats et le rôle des femmes dans l’histoire, donnant ainsi à nos enfants une éducation qui ne reflète pas le monde qui nous entoure.

L’Alberta est une chef de file en matière d’éducation. Nous ne pouvons permettre que nos enfants soient laissés pour compte.

L’éducation profite à tous, et l’avenir de notre province est en jeu. Nous voulons que de jeunes familles ayant des enfants déménagent en Alberta. L’attaque menée contre l’éducation risque de faire en sorte que des familles quittent l’Alberta à la recherche d’une meilleure éducation. Si nous voulons que l’Alberta soit un lieu d’innovation en croissance, l’éducation publique représente le premier pas.

Le monde évolue rapidement, et nous devons nous assurer que nos élèves sont bien préparés pour ce que l’avenir leur réserve. Ces enfants sont les futurs leadeurs de notre province. Il faut leur donner la priorité.

En Alberta, l’éducation publique fait référence aux écoles gérées par les divisions scolaires publiques, séparées et francophones de l’Alberta.

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